Comment comprendre la charge mentale pour mieux s’en libérer ?
- BonHer

- 4 sept.
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 11 sept.
Il t’est sûrement déjà arrivé de vivre cela : ces soirées ou nuits où, allongée dans ton lit, alors que ta journée est terminée, ton cerveau continue à tourner en boucle. Moi, cela m’arrive au moins une fois par semaine. Vers 3h du matin, je me réveille et commence un long ballet de pensées, parfois jusqu’à 5h ou 6h. Les discussions de la journée, les mails à répondre, les inscriptions des enfants, les rendez-vous à caler, les messages en retard… Rien que de l’écrire, j’en ai le tournis.
C’est ça, pour moi, la charge mentale : ces ruminations constantes qui nous relient en permanence à tout ce qu’il y a à anticiper, organiser, prévoir.
Comprendre la charge mentale
La charge mentale, ce n’est pas seulement « penser à tout ».C’est surtout ne jamais arrêter d’y penser. C’est un travail invisible d’anticipation, de coordination, de pilotage, qui se joue en coulisses bien avant qu’une action ne soit posée.
Ses conséquences sont réelles : fatigue, stress, irritabilité, difficulté à se reposer, et cette impression de ne jamais en faire assez.

Le poids de nos multiples rôles
Nous savons toutes ce que c’est que de jongler entre nos différentes casquettes :
En tant que professionnelles, nous portons la vision stratégique mais aussi les moindres détails du quotidien.
En tant que mères, nous anticipons ces mille petites choses qui tiennent debout toute l’organisation familiale.
En tant que femmes, nous cherchons à « tenir tous les rôles » avec une perfection silencieuse.
Et parfois, nous ajoutons encore à cela des engagements sportifs, associatifs, ou entrepreneuriaux.
Il y a là un mélange complexe : une grande fierté d’accomplir tant de choses, mais aussi une fatigue profonde. Car même si, parfois, je me sens comme Wonder Woman, mes réveils nocturnes me rappellent que je ne suis pas une guerrière : je reste humaine, avec mes limites.
Quelques clés pour alléger la charge mentale
Après avoir compris ce qu’elle est, vient le temps d’agir pour l’alléger. Voici quelques pistes simples, testées et approuvées :
Nommer pour alléger Écrire ce qui t’occupe l’esprit permet déjà de libérer de l’espace mental. Même la nuit, je le fais.
Hiérarchiser et déléguer Tout n’a pas la même importance. Identifie ce qui est essentiel, ce qui peut attendre, et ce que tu peux confier à d’autres. Un outil très utile : la matrice d’Eisenhower.
Se créer des respirations Un moment rien qu’à soi dans l’agenda, non négociable : une marche, un livre, un instant de silence. Pour moi, c’est la course à pied.
Changer le dialogue intérieur Remplacer les « il faut que » par « j’ai choisi de ». Cela redonne du pouvoir et allège le sentiment de contrainte.
Oser demander de l’aide Partager la charge n’est pas un aveu de faiblesse. C’est une manière saine de rééquilibrer. Et souvent, lorsqu’on ose demander, on trouve des mains tendues.
Respirer plus léger
Se libérer de la charge mentale, ce n’est pas renoncer à nos rôles ni à nos ambitions.C’est apprendre à ne plus tout porter seule, ni tout porter en même temps. C’est accepter que nos ressources sont précieuses et qu’elles méritent d’être protégées.
Alors peut-être que la vraie question est : et si, dès aujourd’hui, nous commencions à poser un peu de ce sac invisible pour respirer plus léger ?
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Laetitia, experte BonHer 💛




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