Quels déséquilibres hormonaux peuvent impacter ma santé mentale (et comment les repérer)
- BonHer
- il y a 3 jours
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Nous, les femmes, sommes d’une complexité hormonale folle. Et je ne fais pas exception : je vis des syndromes prémenstruels puissants à chaque cycle.
J’ai longtemps cru faire une dépression post-partum, avant de découvrir, au fil de mes rendez-vous médicaux, que je souffrais d’une maladie auto-immune de la thyroïde. Et puis, il y a un an, j’ai compris que je vivais les premiers signes de périménopause, à 42 ans.
À chaque étape, une lutte morale et physique a fait et fait toujours rage. Il faut déployer des trésors de force mentale pour garder le sourire, continuer à rire, verser ses larmes quand c’est approprié, contenir ses colères-fleuves et préserver son corps.
Être une femme, c’est être équilibriste sur un fil hormonal
À peine trouve-t-on un équilibre que notre corps vient nous rappeler à l’ordre. Mais alors, quels déséquilibres hormonaux pouvons-nous vivre ? Et surtout, comment les repérer pour mieux les gérer ?

1. Quand les hormones du stress nous jouent des tours
Le cortisol est l’hormone du stress*. En excès, il provoque agitation, troubles du sommeil et anxiété.Nous connaissons toutes les sources de stress du quotidien :
gérer nos multiples casquettes à la maison (et le faire bien !),
encaisser la charge mentale,
tenir nos missions professionnelles.
Ces exigences permanentes maintiennent un taux de cortisol élevé, qui épuise notre équilibre émotionnel et hormonal.
2. Quand les hormones thyroïdiennes s’en mêlent
Les troubles de la thyroïde (hypo ou hyperthyroïdie*) touchent majoritairement les femmes.
À repérer :
Fatigue persistante, humeur morose, lenteur, libido en baisse → signes d’hypothyroïdie.
Nervosité, palpitations, insomnies, hyperactivité → signes d’hyperthyroïdie.
Ces dérèglements impactent directement notre humeur, notre énergie et donc notre santé mentale.
3. Quand les hormones sexuelles mettent leur grain de sel
Les œstrogènes et la progestérone fluctuent tout au long de notre vie : à chaque cycle, de la puberté à la ménopause.
Souviens-toi de ton adolescence, cette période de transformation hormonale intense. La périménopause, c’est un peu une deuxième adolescence !
La périménopause : une transition souvent méconnue
Elle peut commencer dès 40 ans (souvent autour de 47 ans*). Les cycles deviennent irréguliers, parfois sans ovulation. On observe :
Bouffées de chaleur avant les règles,
Poitrine tendue, parfois douloureuse,
Irritabilité, sautes d’humeur, anxiété, troubles du sommeil.
Cette période dure en moyenne de 2 à 4 ans, parfois plus.
La ménopause : la fin du cycle hormonal
Quand la périménopause s’achève, les taux d’œstrogènes et de progestérone se stabilisent à un niveau bas.Les symptômes peuvent persister : bouffées de chaleur, humeur changeante, absence de règles, baisse du plaisir sexuel, mémoire floue, sommeil perturbé.

Reprendre l’équilibre : écouter, comprendre, agir
Oui, nous sommes des équilibristes hormonales ! Ces fluctuations sont comme des rafales de vent sur le fil de notre vie physique et mentale.Nos humeurs, notre sommeil, notre mémoire, notre libido, notre capacité à relativiser ou à ressentir de l’anxiété sont des signaux à écouter.
Que faire ?
En parler à son médecin, pour un bilan sanguin adapté.
Prendre soin de soi : marcher, respirer, manger sain, alléger la charge mentale.
S’entourer d’autres femmes : la sororité est un soutien puissant.
Demander de l’aide quand on ne peut plus tout porter seule.
Et au sein de BonHer, vous trouverez cette sororité et cette aide, soyez-en sûres…
Amandine, experte BonHer 💛
